Vivre l’Éducation Nouvelle, l’expérimenter en formation, la relier à la notion de « territoire » !


13 avril 2024 Centre des loisirs Les Espillières Aubagne

Accueil 9h00 – Début des travaux 9h30 – 16h30
Repas partagé.
Paf 10 € (tarif spécial, étudiants, chômeurs)
Co-voiturage à partir de Marseille

Soutenir et adhérer au GFEN
https://www.gfen.asso.fr/presentation_gfen/adhesions

Une journée de travail, deux atelier-débats, des informations sur la prochaine Biennale d’Éducation Nouvelle à Nantes fin octobre 2024, tout cela en un jour…

Temps 1 : Nous explorerons d’abord une démarche classique du mouvement : le texte recréé. Une démarche qui a toute sa place dans l’actualité : les ministres en appellent à un retour aux fondamentaux : lire, écrire, compter. Mais que signifie savoir lire un texte : avoir réussi à le déchiffrer, à en saisir un ou plusieurs sens, à en avoir retenu quelque chose ? Qu’est-ce que questionner les savoirs et les attendus ? Une matinée à nous interroger (à partir de l’exemple texte d’un texte de philo) sur ce que signifie « lire, écrire, penser » avec toutes et tous capables à l’esprit ! (AA)

Temps 2 : Que signifie avoir « toutes et tous capables à l’esprit » quand on sort du cadre contraint de l’École ? À supposer que les fondamentaux évoqués dans l’atelier du matin soient acquis, quelles questions demeurent quant à la possibilité pour chacun-e de prendre place dans une société où le quartier et les conditions sociales d’existence s’imposent comme déterminants ? Comment penser alors l’éducation, et plus largement le processus émancipateur qu’elle revendique, dans une approche plus globale au niveau d’un territoire ? En regardant notamment du côté des nombreuses initiatives locales qui donnent une large part aux habitants, portées par des acteurs associatifs et soutenues par des financements privés. Nous proposons de réfléchir aux ponts nécessaires entre Éducation nouvelle et ce qui pourrait relever d’une certaine Éducation populaire, à partir d’expériences de projets conduits dans des quartiers déshérités avec des femmes en grande précarité. L’idée est d’interroger les notions de réussite, d’émancipation et de transformation, sous un prisme différent de celui de l’École. (BL)