2010 JANVIER – RDV À AUBAGNE – GRANDE MANIFESTATION PUBLIQUE « MATERNELLE »


23 et 24 janvier 2010 – RDV À AUBAGNE – GRANDE MANIFESTATION PUBLIQUE à propos de l’école MATERNELLE

(Version du 15 janvier 2010)

Le Gfen Provence organise
les 23 et 24 janvier 2010
une grande manifestation publique en partenariat avec la Ville d’Aubagne.

Samedi matin 23 janvier 2010

« La Maternelle et après ? Témoigner et réfléchir ensemble à la notion de réussite : l’apport des parents ».

École Maternelle de Beaudinard, Aubagne. 9H00 – 12h00

Une matinée qui s’adresse aux parents, aux enseignants, aux personnels de la Ville, aux associations et syndicats. À partir d’un atelier d’Éducation Nouvelle, nous nous interrogerons sur les apports des parents à la réussite de leurs enfants et réfléchirons au rôle de cette institution, aujourd’hui menacée, dans la réussite des jeunes enfants, de tous les enfants. De quelle réussite parlons-nous ? Et que se passe-t-il après la maternelle ?

Intervenante : Christine Passerieux, maître-formateur (Paris), membre du GFEN secteur « maternelle », coordinatrice du livre « La maternelle. Première école. Premiers apprentissages ».

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Samedi après-midi 23 janvier 2010

« L’école maternelle, vous y tenez ! Et si on en parlait ensemble… ».
École Maternelle de Beaudinard, Aubagne. 14h30 – 17h30

Les menaces qui pèsent sur l’école maternelle se précisent. La mise en place de jardins d’éveil pour les moins de trois ans dès la rentrée prochaine confirme les inquiétudes. La politique de démantèlement de l’école maternelle s’organise alors que les travaux de la recherche attestent de ses effets positifs dans la scolarité future et dans l’acquisition de connaissances nouvelles. Lorsque la fonction de l’école maternelle est réduite à l’accueil, y compris de qualité, ce sont 100 ans d’histoire construite par les enseignants et les chercheurs qui sont balayés, c’est le droit pour tous aux apprentissages dès le plus jeune âge qui est dénié, c’est la démocratisation de l’accès aux savoirs qui est remise en cause. L’avenir de l’école maternelle est entre les mains de tous ceux, parents, enseignants, animateurs, ATSEM… qui refusent une école à deux vitesses dans une société inégalitaire.

Conférence-débat avec Christine Passerieux, maître-formateur, co-auteur de « Pour que la maternelle fasse école » (Revue Dialogue N°134 – GFEN).

Grand témoin : Michèle Monte, membre d’ATD Quart Monde (Toulon) qui évoquera une réflexion menée avec des parents sur le rapport des familles à l’école aujourd’hui.

A noter : un accueil spécifique pour les enfants est prévu tout au long de l’après-midi.

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Dimanche matin (9h00 – 13h00) Centre de loisirs Les Espillières, 13400 AUBAGNE.

« Du collectif à l’activité individuelle : quelles pratiques pour construire le sens de l’école et des apprentissages » »

Le GFEN Provence invite ses adhérents et amis à un atelier d’Éducation nouvelle sur la question de « l’égalité des chances ». Nous vivrons une situation de réflexion et de construction de savoirs autour du petit enfant et du langage.

Animation : Christine Passerieux et le GFEN Provence.

A noter : repas partagé pris sur place.

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Par avance merci à celles et ceux qui auront à cœur de s’inscrire (par mail ou téléphone) et de faciliter ainsi la tâche des organisateurs. contact@gfenprovence.fr

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A lire : « La maternelle. Première école. Premiers apprentissages »

Cet ouvrage présente une réflexion sur l’importance de l’école maternelle, afin d’en montrer la pertinence dans le développement de l’enfant et d’en réaffirmer la nécessité dans le cursus scolaire. Il propose également des outils pour la classe.
 Il rend compte d’observations qui montrent les effets positifs de l’école maternelle dans la réussite scolaire, en particulier lors d’une scolarisation à deux ans et donne des éléments de comparaison avec d’autres modes d’accueil des jeunes enfants. Il propose une réflexion sur les missions spécifiques de l’école maternelle et les moyens, en particulier pédagogiques, dont elle doit se doter pour que le passage de l’enfant à l’élève ait lieu pour tous. Il montre alors que l’entrée dans le scolaire n’est ni immédiate ni spontanée, et la nécessité d’un travail dans la durée mené par des professionnels ayant bénéficié d’une vraie formation. Ce travail doit prendre en compte les enfants dans leur diversité tout en leur donnant les outils nécessaires pour appréhender le milieu scolaire et ses particularités. Dans différents domaines d’apprentissage, les propositions pédagogiques ouvrent des perspectives quant aux activités à mettre en œuvre dans l’affirmation d’une conception culturelle des apprentissages scolaires et d’une véritable ambition pour tous.
Chronique sociale, 2009, 122 p., 14 €.

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