Écriture, éducation prioritaire – L’apport des ateliers d’écriture


Intervention de …

  • Stéphanie FOUQUET, Secteur Poésie Écriture du GFEN, enseignante, animatrice du collectif O Débi
  • Michel NEUMAYER, GFEN Provence, enseignant, formateur, analyste du travail. Co­fondateur de Filigranes, revue d’écritures. (www.ecriture­ partagee.com)

 

« La dynamique des ateliers impulse, essaime, fé­dère des actions,
des projets, des collectifs artis­tiques.
Héritiers de 40 ans de travail, nous sommes témoins
de cette aventure d’écriture qui tient, te­naille et entraîne
dans l’écrit à travers publications
et interventions poétiques publiques.

Nous osons affirmer que les ateliers d’écriture du GFEN,
par la dynamique de création qu’ils impul­sent, transforment le rapport à l’écrit.
Mais alors, de quelles transformations nous sentons ­nous porteurs ?
Quelles pratiques défendons ­nous ?

Demandons­ nous ce qui fait que 6 000 personnes de la ville d’Echirolles
écrivent dans un même pro­jet. Comment est­-ce possible ?
Quels sont ces res­sorts propres à l’atelier, ressorts qui permettent
d’oser s’engager et de découvrir cette potentialité
que nous avons tous : écrire ?

Cherchons comment l’atelier peut contribuer à construire
une posture d’auteur, une posture de sujet écrivant ?
Pour cela essayons de compren­dre ce qui se cache
derrière la phase de débats, phase plus qu’essentielle de l’atelier d’écriture»
écrit Stéphanie…

 

 

« Co-fondateur de la revue Filigranes (www.ecriture-partagee.com),
concepteurs-animateur d’ateliers d’écriture, je poursuis ici la tradition des
Ateliers du Sud-Est initiée en Provence avant même les années 80
par Claire et Vincent Ambite, Jean-Jacques Dorio, André Bellatorre,
Odette Zummo-Neumayer et moi-même.

Ces ateliers, nés d’un fort désir de réformer l’enseignement du français
avaient l’ambition, de tirer profit d’éclairages nouveaux qu’apportaient alors
de nombreux écrivains, linguistes, philosophes. Ceci en lien avec les partis pris
et outils de l’Éducation nouvelle que nous portions par ailleurs.

Des rencontres multiples, en France comme à l’étranger,
nous conduisirent dans les années 90, Odette et moi
à interroger plus tard (en parallèle du travail d’écriture)
aussi bien les arts plastiques que l’Histoire,
le travail de mémoire, l’ergologie.

Dans les années 2000, les ateliers que nous inventions se tournaient
dès lors de plus en plus vers l’idée et le projet de « culture de paix »,
interrogeant le rapport à l’autre dans les savoirs et la création.
C’est là, en réalité, un enjeux majeur de l’Éducation nouvelle dès son origines.
Il demeurent aujourd’hui plus que jamais d’actualité. » 
écrit Michel.

 

Deux voix se mêlent, deux générations,
deux approches de l’écriture en atelier nourries
d’expériences diverses et différentes…

Le texte issu de leur intervention croisée faite
lors des Rencontres de St Denis en avril 2015 est paru dans Dialogue 158.

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(1,5 MO)

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